On vous explique tout,
pour ne pas rester dans le flou !!

Quelques notions lexicales
Myopie

La myopie est un trouble visuel qui engendre une vision floue au loin et nette au près. Elle est le plus souvent due à un œil trop long. Ce qui induit une formation de l’image en avant de la rétine. On considère cet œil comme trop puissant, il ne peut donc pas se corriger seul et le cerveau reçoit une image floue.

La myopie peut apparaître chez l’enfant et chez l’étudiant. Elle peut être opérée au laser mais seulement si elle est stabilisée, ce qui n’est pas toujours le cas.

Les verres de myopes se caractérisent par une épaisseur au bord plus importante qu’au centre. Plus la correction est forte et plus cette épaisseur l’est également. Un effet rapetissant accompagne ces verres, proportionnellement à la puissance prescrite.

Hypermétropie

L’hypermétropie à l’inverse est due très souvent à un œil trop court, ce qui induit une formation de l’image en arrière de la rétine. Elle entraîne une vision floue au près et nette au loin, en théorie. En pratique une petite hypermétropie passera inaperçue car l’œil accommodera pour ramener l’image sur la rétine et ainsi rendre la vision nette. Par contre une forte hypermétropie peut vite entraîner des maux de têtes, voire un strabisme chez l’enfant.

L’hypermétropie apparaît dès le plus jeune âge car l’œil continue de se développer. La plupart du temps elle se résorbe d’elle-même, mais peut nécessiter le port de lunettes pour accompagner la croissance et ainsi pouvoir s’en passer à l’adolescence.

Les verres sont cette fois-ci épais au centre et fins aux bords et sont accompagnés d’un effet grossissant. De multiples techniques autres que l’indice du verre permettent de limiter cette épaisseur, comme le choix judicieux de la monture par nos soins.

Astigmatisme

L’astigmatisme se caractérise par une gêne visuelle au loin comme au près. On peut l’associer à une légère déformation du système optique qui, au lieu d’être rond, va tendre vers une forme de ballon de rugby. Ce qui entraîne une double image sur la rétine, donc une possible vision floue. Également, la périphérie des images peut sembler déformée.

L’astigmatisme peut engendrer des maux de têtes, de la fatigue oculaire mais également des difficultés à lire. 

Les verres peuvent être asphérisés afin de limiter leur effet. C’est-à-dire que la face avant du verre va être retravaillée pour coller le plus possible à la courbure de la face arrière.

Presbytie

La presbytie apparait chez tout le monde à partir de 40ans. C’est une perte d’élasticité du cristallin qui va entrainer une chute de l’accommodation. C’est à dire le pouvoir qu’a l’œil à zoomer et à faire la mise au point. Au fur et à mesure qu’elle s’installe, on a de plus en plus de mal à lire sans allonger ses bras, on a de plus en plus de maux de crânes et de fatigue visuelle en fin de journée. La presbytie touche tout le monde, mais une personne myope entre –1 et –3 pourra tricher en retirant ses lunettes, ce qui retardera juste le passage à des verres progressifs. Retarder le port de lunettes n’empêchera l’apparition de la presbytie, au contraire, cela entrainera une fatigue visuelle excessive.

Pour compenser la presbytie, il existe 3 solutions de verres :

Le verre de près

Il vous permettra de lire confortablement mais vous devrez retirer les lunettes pour voir au-delà de 40/50 cm.

Le verre de mi-distance

Il apporte une profondeur de champ en plus qui vous permet de travailler sur ordinateur, tout en ayant toujours la possibilité de lire au près.

Le verre progressif

Quant à lui, il inclut toutes les visions avec, comme son nom l’indique, une progression de la correction le long d’un couloir qui vous permet de garder vos lunettes sur le nez toute la journée.